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Showing posts from July, 2018

Spatior

Une fois un prof m'a demandé si c'était une réécriture de l'Albatros.  Perso c'est un papillon qui parle Latin et qui ne rencontre pas d'humains, ni de bateau. Au lectorat de juger? Un petit papillon expos e ses couleurs. Parvenu sur sa feuille, il somno l e dans l’ombre. Hélas, un vent l’emporte. Anxieux dans les décombres , Il se hisse avec peine, ignorant sa douleur. Avec réticenc e , le papillon s’avance. Guettant ses alentours, il pens e décoller. Malheur ! Son aile révèle un e fente élancée . Il tomb e , dépité , et perd donc sa balance. Que rest e -t-il alors, sans tout e sa vitesse ? Ne plus jamais voler, quell e pur e détresse ! Spatior Le Papillon, vaincu, se promena. Marchant et observant, il découvrit la terre, Et sentit le parfum de la boue et du fer. Puis, Spatior s’écria : «  Liber sum!  », et trotta.

Paris est une praline

Paris est une praline Éprise de signifiance. La nuit, Paris, Est une très lourde et longue rêverie, Est une très douce diphtongue qui se prolonge, Une sourde mélodie. Paris dans la pluie ; Un gémissement culminant, De milles romans, Et d’une dizaine d’enlacements. Perdue dans ses arrondissements, Éblouie par les édifices, Paris ; La Pléthore de mendiants, de mégots, de monuments historiques, D’enfants mécontents, hystériques. Et aussi de lumières, Qui coagulent comme le sang, Qui éveillent la mélancolie d’émotions singulières, Et peignent la ville, Paris, de petits astres. Paris est un grand désastre ; une étoile tombée du ciel, Qui protège sa place intrinsèque dans le firmament Sans en être consciente, et sans le venter, Sans même le tenter. Le jour, Elle est un passage placide et modeste, Est un mariage d’architecture, de poteaux, de la nuit dernière j’ai pécho D’amour, de rococo, quelque chose de grotesque, Dans son